Dimanche 05 janvier 2025 par Martine
Marchons sous la pluie et le vent !
Jusqu'au bout j'ai rêvé de n'avoir aucun "client" pour la rando dominicale du 05 janvier. Hélas, six courageux avaient décidé de prendre l'air envers et contre tout et surtout contre le vent. En effet, la pluie est restée raisonnable, ne nous obligeant pas à la cape de pluie. Heureusement car forcer à la cape une pipelette comme moi, est proche du supplice.
Le saviez-vous ? En dehors de leurs conséquences typiques dans nos vies, les vents ont aussi des répercussions psychologiques importantes et invisibles sur les gens. Des vents supérieurs à 40-50 km/h déclencheraient des instincts primaires chez les humains, comme une impulsion urgente de se braquer ou de chercher un abri. Bref, le corps réagit comme s'il subissait une attaque quand il vente fort. Je vous rassure nul randonneur ne s'est braqué en ce début 2025. Quant aux abris, aucun espoir, pas un seul à l'horizon sur les sentiers de Pargny à St Lié (chapelle fermée comme d'habitude) et rien non plus vers Coulommes.
Un des effets procurés par l'action de marcher contre le vent est un sentiment d'euphorie qui vous donne parfois envie d'accomplir quelque chose de grand. Certains individus vont même connaître une augmentation en productivité à court terme, en réaction typique à l'adrénaline qui coule plus abondamment dans les veines les jours de grands vents.Ce qui explique en partie pourquoi les expériences émotionnelles semblent intensifiées quand les vents soufflent fort. Rien sur le terrain, là non plus mais nous attendons des témoignages sur le retour au foyer. Ecrire au blog pour témoigner de vos expériences.
Nous aurions pu selon les expressions coutumières : nous foutre en l'air, nous envoyer en l'air mais alors il eut fallu ne pas manquer d'air, avoir du vent dans les voiles ou le vent en poupe mais nous avons marché contre vents et marées, sans qu'il y ait de l'orage dans l'air mais contre un vent à décorner les boeufs. La preuve en image avec Murielle qui a prêté sa chevelure à la démo.
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Nous avons choisi, en philosophes que nous sommes, autant en emporte le vent et bon vent ! En nous rappelant qu'il y a toujours pire que nous !
Et pour démontrer que le zéphyr n'est pas si anodin que cela, la chanson d'Anne Sylvestre sur les relations mère-fille...
Nous avons été surpris, le long de la vallée de l'Ardre par la présence des grands oiseaux blancs, déjà présents vendredi lors d'un repérage (sous le soleil !) Hérons blancs, grues, aigrettes ? Je n'ai pas pris de photo, hélas mais voici quelques trouvailles "internetiennes" qui devraient répondre à notre curiosité toute "rando-evasionnenne".
Au bord de l'eau, on a l'habitude de voir leurs grandes pattes. Dans les prairies, un peu moins. Pourtant les hérons sont nombreux à s'y aventurer. A deux, trois ou plus, ils patientent dans les grandes prairies. Mais que viennent-ils y faire ? Premier constat, et même si on aime bien appeler ça des hérons, il n’y a pas que cette espèce qui est présente au milieu des champs. Soyons précis et distinguons quatre espèces qui font partie de la famille des hérons (Ardéidés). Tout d’abord le plus connu : le héron cendré. De couleur grise, il atteint environ 1 mètre de haut. Autre espèce, la grande aigrette. Elle fait la même taille que le héron cendré, mais elle est entièrement blanche. Enfin, deux autres autres oiseaux plus petits : l'aigrette garzette qui a un bec noir et assez long, mais qui est moins présente dans les prairies. Et enfin le héron garde-boeufs qui a un bec plus court et jaune. Les voici tous regroupés dans cette vidéo.
D'après nos observations, nos oiseaux étaient plutôt des aigrettes mais laquelle ?
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En hiver, le héron cendré et la grande aigrette fréquentent davantage les prairies où ils se nourrissent de petits mammifères comme des campagnols ou des mulots. On dit qu’ils mulotent comme le font les renards. Outre les poissons,amphibiens et insectes qu’ils trouvent près des plans d’eau, les gourmands hérons apprécient donc aussi les petites bestioles qui vagabondent dans les champs. Quand ils mulotent, ils font la chasse aux mulots, plus ou moins présents dans les champs selon les cultures, mais plus présents dans les prairies. Gourmands oui, mais aussi bons copains. Car de son côté le héron garde-bœufs, comme son nom l’indique, aime suivre le bétail dans les champs.
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Un bon copain qui se plait aux côtés des vaches, mais qui est aussi malin. Car en étant à côté du bétail qui remue les prairies, le héron garde-bœufs en profite pour se nourrir de tous les petits insectes qui sont dérangés par le déplacement des animaux. C’est une espèce en expansion. L’augmentation de sa population en hiver est sans doute favorisée par des hivers globalement plus doux. Même si ils sont dispersés dans les prairies l’après-midi, les hérons n’oublient pas non plus de se reposer. En soirée, ils se regroupent en dortoirs, souvent à proximité des plans d’eau.
A bientôt sur le blog pour la neige !
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