le vin chaud 2014

 

      LA  SEMAINE DU VIN CHAUD

 

                                                                             

                                                                      Mettez le son

Capturer

 

                           ....... En tout cas, cette semaine, il a réchauffé les coeurs et les corps des randonneurs transits et

trempés de Rando Evasion.

Préparé par Bernard Gillet et son équipe, il a été servi à la fin de chaque randonnée.

De mardi à dimanche nombreux sont les randonneurs qui l'ont apprécié.

Agrémenté par les pains d"épices et les gateaux confectionnés pour l'occasion, voilà une façon très agréable de terminer nos randos.

A renouveler l'an prochain sans modération.

 

 

 mar

 Mardi  21  janvier à   Jouy Les  Reims

 

 

mer

Mercredi 22 janvier à Villers Allerand

 

 

JEU

 

Jeudi 23 janvier à Romain

 

                                                              
     DIM

 

Dimanche 26 janvier à Chaumuzy

 

CRUGNY

 

Dimanche 26 janvier à Crugny

 

LES ORIGINES DU VIN CHAUD

 

Sans conteste, le vin chaud nous vient des pays nordiques.

Il faut cependant savoir que dès le Moyen-âge, cette boisson chaude est apparue parmi les hypocras (ou ypocras et encore ipocras), potions du célèbre médecin de l’antiquité dans la Grèce antique, père de la « médecine du vin », né vers 460 avant J.C.

Il s’agissait alors de vins aromatisés et améliorés par la macération des épices et des simples.

Ces boissons constituaient l’alternative aux eaux souvent porteuses de maladies. (Eh oui, Pasteur n’avait pas encore « inventé » les levures et les bactéries).

Ces potions, chauffées, aidaient les populations à rester en bonne santé et à lutter contre certains maux.

Il apparaît que 1/3 de ces vins étaient, à l’époque, consommés chauds.

 

On retrouve vers les années 1500 des livres de recettes donnant des conseils pour chauffer le « claret », vin de Bordeaux de l’époque.

 

Selon Wikipedia, la plus vieille cruche à vin chaud (du Comte Jean IV de Katzenelnbogen en Allemagne), produite en argent et plaquée or, date d'environ 1420.

En Suède, s'installa une tradition du vin chaud quand le roi Gustav Vasa, grand amateur se le fit préparer avec un vin du Rhin, du sucre, du miel et des épices (cannelle, gingembre, cardamome et clous de girofle).

A partir de 1600, cette boisson aristocratique devint populaire et prit le nom de Glögg (vin chauffé).

Le roi Adolf Fredrik tenta de mettre un frein à sa consommation. Mais en 1766, il autorisa chaque foyer à produire son propre alcool.

Dès les années 1890, la tradition du vin chaud s'amplifia lors de la période de Noël. Chaque marchand de vin proposait sa propre version qu’il vendait dans des bouteilles aux étiquettes ludiques pour préparer son propre vin chaud.

En Suède, le vin chaud porte le nom de glögg, alors qu'en Finlande, on l'appelle glögi.

Outre la Suède et les pays scandinaves, le vin chaud est particulièrement apprécié dans les pays germaniques sous le nom de Glühwein, surtout pendant les marchés de Noël, typiques en Allemagne, en Alsace, en Autriche, en Suisse comme en Belgique et aux Pays-Bas ou même en Pologne, au Luxembourg, en République tchèque et en Roumanie.

Le mot dérive de l'allemand glühen, recuire, et de wein, vin (ne pas le confondre avec le vin cuit).

En France, il était appelé autrefois vin à la française, c'était un vin chaud et sucré aromatisé avec de la cannelle qui se servait dans toutes les auberges à la fin du XIXème siècle.

Depuis les Alpes, le vin chaud s'est répandu aussi en Italie, où il est connu sous le curieux nom français de vin brûlé.

 

 

Rendez vous l'an prochain pour un nouveau vin chaud.

 

 

 

Partager cette page