Mercredi 18 septembre 2024 par Martine
La rando botanique
Une randonnée autour de Gueux c'est une assurance de tranquilité, calme et sérénité. Pas même un gros dénivelé, pas de transpiration ni de souffle court. A 14h00 au signal de l'horloge paroissiale, les dix marcheurs(seuses) s'éloignent prestement des éventuelles balles perdues des golfeurs. Vous ajoutez un profil d'animatrice prompte à se rompre un membre sans raison et vous comprendrez l'angoisse créée dans le groupe.
L'obstacle est franchi haut la main et nous continuons en passant sous le village de Janvry sans rencontrer de difficultés. Mais pas sans renconres insolites. Jugez-en plutôt !
Pour celle-ci, nous avons pensé à un avertissement destiné aux chasseurs qui vont reprendre du service le 15 octobre à moins que ce ne soit un avertissement des dits chasseurs à destination des randonneurs. Nous sommes le 18 septembre donc laissons la réponse aux randonneurs de l'hiver.
Au point côté 183, près des vignes Martin, un noyer nous tendait les bras, couvrant de ses feuilles généreuses, une table de pique-nique, ouvrant sur une superbe vue. Que demander de plus pour la pause à pile 6km de notre parcours de 12 ?
Gourmandise les noix ? Que nenni ! Oméga 3 et 6 (acides gras poly-insaturés essentiels), Calcium, Magnésium, Phosphore, Zinc, Fer, Cuivre, Vitamines, cet aliment, aussi sain que naturel, est bon pour tous : enfants, adolescents, adultes, seniors... Sportifs, ou moins sportifs, le magnésium et le fer apportés permettent un effet coup de fouet. Attention à ne pas abuser pour ne pas tenter le diabète ou un exédent de cholestérol.
Le saviez-vous ?
Une noix de plus de 8 millions d’années a été retrouvée lors de fouilles archéologiques. Elle était consommée par l’homme de Cro-Magnon dans le Périgord il y a 17 000 ans !
Le fruit consommé est la graine du fruit, enfermée dans son propre noyau. La noix est une drupe (pseudo-drupe) charnue. La partie verte charnue n'est pas comestible. Séchée, elle forme le brou de noix.
Analogie avec la cerise qui est aussi une drupe.
Remettons les choses dans le temps : de la fleur au fruit
Enfin car il faut en finir avec ces noix : si vous vous lancez dans la culture de noyers, vous serez alors propriétaire d'un verger de noyers ou noyeraie et vous deviendrez un nusiculteur. A ne pas conseiller, de nusiculteur à nuisible, il n'y a pas loin...
Enfin, chantons-la maintenant ! Vous allez me dire, en voyant la photo que tout cela ne nous rajeunit pas mais qui a dit que la poésie pouvait vieillir, seuls les randonneurs le peuvent. Vous remarquerez que je n'ai pas cherché à utiliser l'écriture inclusive pour ce cas particulier.🤣
Vous vous dîtes, simples lecteurs au coin du feu, que l'on en a fini avec la botanique. Eh bien, non. En effet, la curiosité insatiable des dix, les fit s'interroger sur cette culture, un peu plus loin, dans les champs.
Evidemment, Claude nous aurait mis au parfum rapidement mais certains de ses "élèves", de nouveaux adhérents d'ailleurs, dont je me dois de souligner l'attention remarquable, ces bons élèves donc, étaient présents. Ils nous ont donné le nom : le Myscanthus ou plante à éléphant. J'ai plein de choses à vous dire sur la plante (et sur les éléphants ) mais là, je vais ternir une réputation de bavarde déjà bien ancrée donc ce sera pour la prochaine rencontre avec Myscanthus.
A suivre donc
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