Dimanche 06 mars par Martine

13 Mars 2022 , Rédigé par Martine

Le travail de reporter exige de la rigueur et une certaine éthique. Celle notamment qui exige de suivre les événements ou les réputations relatés jusqu'au bout.  L'article  de dimanche 20 février m'obligeait donc à repartir sur le front, malgré le risque de boue et autres plaisirs du même genre.

La crainte de revivre l'enfer était si forte que l'on a pu voir l'épouse de J. Claude ( à gauche sur notre photo) l'accompagner au point de départ et ne repartir qu' après s'être enquise de notre destination réelle et avoir fait moultes recommandations à l'épouse de notre animateur (au centre de la photo). Dominique, à droite sur la photo a tenté, par son sourire, de la rassurer au mieux.

Notre animateur dominical allait-il nous faire subir le même et scandaleux supplice, allait-il  s'amender et nous prouver qu'il savait marcher au sec et en paix ? C'est ce que vous allez découvrir dans cet article.

Dès le départ, la journée s'annonçait splendide mais un peu frisquette au vu des deux jours précédents.

Dimanche 06 mars par Martine
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Dimanche 06 mars par Martine

Rien cependant qui ne puisse freiner notre ardeur surtout qu'il nous faut faire amende honorable, Daniel a cherché à se rattraper, à reconquérir nos petits cœurs de randonneurs. Ainsi nos pieds n'ont-ils foulé que des sentiers au sol sec et solide, franchi de larges sillons rigides et nos yeux se sont-ils  régalés de champs dans le même état. Une vraie révolution par rapport au précédent dimanche.

Dimanche 06 mars par Martine
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Pour ceux qui, comme moi, avaient oublié la crème solaire ou cru pouvoir s'en passer, quelques rides ont creusé des souvenirs en sillons. Certes il y en a qui les portent bien mais ce n'est pas donné à tout le monde, hélas !

 

Malgré le bruit de fond généré par notre présence (et pas seulement par mon babillage habituel), par trois fois, nous avons pu apercevoir des groupes de chevreuils détaler à notre approche. Les preuves font défaut car, passé le le temps de la surprise, passé le temps de sortir l'appareil, passé le temps de latence du  déclencheur photographique, les chevreuils, s'ils n'ont pas trépassé, nous ont largement dépassés. Il est vrai que ces milieux naturels de collines douces et de champs cultivés, associés à l'arrêt de la chasse, facilitent grandement ces superbes rencontres. Voici quelques spécimens trouvés sur le web et tous marnais, pour vous faire partager un peu de notre émotion.

Dimanche 06 mars par Martine
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Serait-ce cette odeur de gibier qui a stimulé les neurones gustatifs de notre animateur ? Nul ne saurait l'affirmer mais force fut de constater que, reprenant sans doute, un comportement d'homme des bois, il fallut le retenir pour qu'il ne fasse pas de ce pauvre renard, notre déjeuner de midi.

Ouf, personne n'était équipe du moindre système d'allumage. C'est ainsi que nous pûmes tranquillement nous diriger vers un petit bosquet, le seul avant le goûter, pour déguster nos provisions. Vous le savez maintenant, c'est LE moment de la randonnée.

Dimanche 06 mars par Martine
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C'est aussi celui qui nous a permis de découvrir le point faible d'un certain D..... à qui vous pourrez faire faire ce que vous voulez,  avec ... un panettone. ; Qu'on se le dise ! J'avais pris la précaution de le photographier sur le plan de travail avant le départ et j'ai bien fait car, entre le découpage malaisé au couteau de pique-nique et les ravages de la gourmandise, l'aspect en aurait bien souffert. 

Mais bien sûr, il n'y avait pas que ce dessert pour notre pique-nique dominical et les faverolles, le chocolat en billes ou en plaques ont fait exploser les bonnes résolutions du printemps. Tant pis pour le maillot, c'est trop bon.

Reprenant notre avancée à découvert, nous avons gagné la forêt, certes le pas un peu moins aérien mais tout aussi efficace. Sans feuilles, la silhouette des arbres ressort très fortement sur le ciel d'un bleu azuréen (oui oui n'ayons pas peur des mots).

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Je vous entends d'ici, vous dire "Dommage, j'aurais dû y aller, des sentiers comme ceux-là en mars et avec Daniel, c'était une occasion unique".  Eh bien pas tant que cela car le drôle gardait quelques surprises pour la fin du chemin : un peu de boue, un peu de combats et ... un comportement de chef des armées. On ne se refait pas à nos âges.

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A toute chose, son revers, la galanterie fait partie des qualités de notre guide, à moins qu'il n'ait voulu se racheter de la trop grande confiance accordée par lui,  à la nature humaine et surtout agricultrice. Certains des chemins prévus avaient tout bonnement disparu, provoquant une grande irritation chez notre chef. Pour se racheter d'un épisode grillagé, barbelé et très humide, il a tendu un bras secourable à chacun.

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Au terme des 20 km annoncés, ce fut la dernière montée, pour retrouver nos voitures sur le monticule de l'église. Construite pas loin de l'abbaye de Chartreuve qui date de 1133, l'église actuelle fut construite au XVIè siècle sur les ruines d'un édifice du XIIè siècle dont elle a conservé quelques chapiteaux dans le chœur.

Le   plan  montre   une   nef  flanquée   de deux   collatéraux, d’un transept à deux croisillons et d’un chœur accompagné de deux chapelles   latérales  continuant  les  croisillons.   Le clocher   s’élève à la croisée du  transept.  Drôle de clocher, mélange d'église fortifiée, de minaret et de flèche ! Pratique cette forme, puisqu'elle nous a servi de repère pendant la randonnée.

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L'histoire ne s'arrête pas là, comme vous y allez, un peu de culture et hop, voitures ? Que nenni ! En effet, du coffre de la voiture de Danièle, sont miraculeusement sorties deux bouteilles de cidre et une de bière (la consommation s'est limitée à 2 x 75cl pour 12 randonneurs dont trois chauffeurs qui n'ont eu droit qu'à un verre voire aucun.) ainsi que, bien sûr...encore quelques gâteaux. Admirez au passage la classe de Lydie pour tenir son gobelet !

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Bon je sais, j'ai fait encore un peu long, mais vous avez parfaitement le droit de ne pas tout lire ou de ne pas lire du tout ou de lire sous forme de feuilleton. Libre à chacun de vous.

Et pour ne pas randonner égoïstement, un petit signe à nos voisins ukrainiens.

 

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N
Super article, comme d'hab... Merci Martine
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