RANDO DES TEMPS ANCIENS

Des temps anciens mais pas si vieux, des temps où l'on pouvait encore marcher sans limitation de distance, seul le couvre-feu était à respecter. Qui eût cru que l'on y penserait comme au bon vieux temps ? Mais ne nous apitoyons pas, avec 10 km de rayon, il reste encore des sentiers à parcourir. La météo de la semaine prochaine ne sera pas propice aux escapades, alors nous vous avons gardé des "souvenirs, souvenirs"...

Chapitre 1

Saint Lié Mercredi 24 mars

Soleil et chaleur au rendez-vous de ce mercredi avec deux randonnées au départ de la chapelle. L'arrivée de la rédactrice en T-Shirt orange vif à manches courtes a soulevé des cris et des frissons (d'horreur, ne vous méprenez pas), cris interrompus par le débriefing des deux animateurs de cette rando : Claude et moi-même. Petite mise au point sur les chemins impraticables, les portions testées la veille par Claude et détermination du sens dans lequel chacun va tourner. Pas de négociations difficiles : J'ai l'habitude de partir vers Saint Euphraise et Claude souhaitait passer dans l'autre sens, en fait retourner déjà at home donc à Bouilly pour ceux qui n'auraient jamais goûté le cidre des Mauprivez sous la terrasse de la place de l'église. 

Départ donné, petit échauffement et arrivée à la D980 qui reste toujours une traversée difficile. Là, ordre fut donné de se déshabiller. Nul désir de faire passer notre peau blême à de belles couleurs ambrées, non juste l'impérieux besoin de fabriquer de la vit D. Bon vous déciderez vous même si les participants ont été un tantinet récalcitrants voire frileux  quand vous saurez qu'Edith a été ce que j'ai obtenu de plus "effeuillé", c'est vous dire. Bien sûr libre à chacun de penser que certaines images font partie du "off" de la rando.

Cette vallée du Noiron (J'ai bien retenu la leçon Claude) est splendide sous le soleil et après ... une semaine au sec. Arrivés à Saint Euphraise, nous avons, par tradition "lionellienne", fait le tour de l'étang tout en échangeant de bonnes nouvelles de la santé du susnommé.

Lionel, du fond de la vallée, nous t'envoyons ces images parce que bien sûr tu es connecté 24h/24h sur le blog de RE.

Au milieu du chemin, croisement avec l'autre groupe et comme des gamins, nous sommes heureux et même un peu surpris de réussir à les croiser...alors que nous empruntons le même parcours. Peut-être les effets du soleil sur des crânes encore frais. Deuxième débriefing des animateurs : là ça passe, là non, ici je t'ai dit que c'était fermé. On repart et l'animatrice ne suivra bien sûr que la moitié des conseils, c'est une femme que voulez-vous.

Une petite erreur de parcours a failli nous laisser passer à côté de ce magnifique petit sentier herbeux (langage topoguide), zébré d'ombre et de lumière (langage blog).

A l'arrivée, quelques minutes après l'autre groupe, nous éprouvons un petite pointe de vexation tout de même, pointe vite estompée quand nous apprenons que, non contents de ne pas avoir respecté la tradition de l'étang, ils n'ont pas fait le tour de l'antenne. Notre honneur est sauf.😜

Le temps de discuter, de dire au-revoir, le parking s'était vidé, timing parfait pour une dernière photo.

Et là, médusée, je découvre que je ne suis pas la dernière : devant moi se dresse Agnès, totalement absorbée dans le nettoyage de ses chaussures, tellement que je ne suis pas certaine qu'elle m'ait vue de suite. Je pense qu'elle continue à chercher une explication aux panneaux rencontrés sur le chemin, interdisant le passage des véhicules à moteurs et des chevaux. Les véhicules passe encore, mais les chevaux ? Pour une cavalière, cela ne passe pas.

Après l'effeuillage, le décrottage.

Il y a de la poésie dans ce récit, non ?

Ne manquez pas la suite

dans nos prochains numéros  

chapitre 2 : Courtagnon

Chapitre 3 : Hermonville