Dimanche 17 novembre 2019
Dimanche au bord de l'eau
Jean Claude nous emmenait ce dimanche au Der pour une rencontre exceptionnelle avec les grues qui font étape au lac dans leur migration vers l'Andalousie ou le Maroc. Le départ fut avancé à l'aube (8h30) et le retour repoussé à la frontale. Bon j'exagère un peu, disons à la tombée de la nuit au Der et vers 19h à Reims.
Avant d'aller plus loin dans cette lecture, relisez bien l'intitulé de la sortie, vous n'y trouverez aucune mention de la dite grue. Prudent notre animateur, craignant les poursuites judiciaires, s'est bien gardé de nommer le volatile dans le programme officiel. Rien à dire, l'expérience parle, vous allez pouvoir le constater. Nous partions, confiants, dans l'espoir d'admirer un ballet continuel d'oiseaux, accompagné par le traditionnel Grus-Grus, au moins ce qui est annoncé officiellement dans tous les dépliants !
De tout cela, nous n'avons pu observer que les cygnes (mais que ce spectacle est apaisant !), les aigrettes et des cormorans. Impassible et serein, J.Claude nous renvoya au programme officiel.
Heureusement, le temps fut clément et les paysages magnifiés par la brume et le soleil automnal.
Nous avons cependant réussi à dénicher onze espèces encore non recensés par les ornithologues, que l'on vous présente aujourd'hui en avant-première et dans leur milieu naturel.
Tous ces volatiles ont été immortalisés après des heures d'affût dans le froid par la Martine bavarde qui peut être facilement confondue avec la Martine Crécelle. Les deux espèces ont la particularité de ne pas impressionner la pellicule. La nature fait bien les choses puisque cet oiseau imprime suffisamment les tympans.
http://s1download-universal-soundbank.com/mp3/sounds/11902.mp3
En revanche comme pour tous les oiseaux à cette époque de l'année, la nourriture reste la première cause des migrations ou des disparitions. Pour éviter ces drames, notre guide s'est attelé à la recherche de mangeoires appropriées à chacune de ces espèces. Une grande tente à larges ouvertures, du vin ou du chocolat chaud, accompagnés de quelques gaufres devraient les avoir convaincus de rester en Champagne Ardenne pour cet hiver. La propriétaire des lieux a accepté, au péril de sa vie, d'immortaliser la ripaille ! Les ornithologues sont prêts à tout !
Repus mais un peu déçus, nous marchions d'un pas lourd et pour certains, un peu hésitant, vers nos ailes motorisées, quand, soudain, le cri nous fit sursauter. Enfin, elles rentraient et dans la lumière du couchant !
A tous les grands parents, nous offrons ce lien pour découvrir le jeu :
A consommer sans modération et dans toutes les langues !
Allez, juste pour le plaisir, un cri d' au-revoir !
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